qui deviendra Assione au 14è siècle, puis Assion en 1464 (Estimes), Assion et Cournillon

en 1576 et Assions et Cornilhon au 18è.

Dans le territoire des Assions, audacieusement perchés en dessus des gorges du Chassezac, subsistent les vestiges du village de Cornillon (Cournilhon, Cornilhon) que dominent les ruines encore nettes de fortifications qui occupaient un site classique d’éperon.

On y a vu un oppidum gallo-romain et on y aurait trouvé au siècle dernier des débris intéressants (monnaies, pièces métalliques diverses, poteries...).

Village et fortifications durent être délaissés aux XII-XIIIè siècle, n’étaient que ruines en 1588 et certainement bien avant.

Mais c’est précisément là qu’il convient de fixer le point de départ de la communauté des Assions qui s’est territorialement inscrite dans ce qui demeurera jusqu’à la Révolution le mandement de Cornillon.

Cet habitat en petits hameaux et en maisons isolées que nous notons à la fin du XVIè siècle et au milieu du XVIIè siècle n’offre que bien peu de différences avec ce qui est de nos jours (Compoix terriers de 1588 et de 1653).

Pourtant le développement un peu plus tardif de la sériciculture qui a obligé à reconstruire les maisons pour y incorporer de vastes magnaneries, l’essor démographique des XVIIIè et XIXè siècles ont incontestablement modifié la physionomie de l’habitat dont les grands traits ont pourtant subsisté.

(Avec l’aimable autorisation et nos remerciements à Jacques Schnetzler - extrait de son livre «Le pays des Vans à travers les âges» -1988)

Les Assions, petite commune rurale de l’Ardèche méridionale, du canton des Vans (à 4 kms des Vans) couvre environ 1500 hectares ; elle fait partie du Parc Naturel Régional des Monts d’Ardèche. Sa population est en constante augmentation depuis une vingtaine d’années et s’élevait à 537 habitants au dernier recensement.

La principale voie d’accès est la départementale 104A qui relie Aubenas à Les Vans.

Limitée au sud par la rivière du Chassezac , la commune (très riche géologiquement) s’étend moitié sur la basse Cévenne (zone de grès), moitié sur le plateau des Gras (zone calcaire), au contact de deux zones géographiques distinctes, la Cévenne et le bas-Vivarais proprement dit.

A l’ouest et au nord, la dissection par des petits cours d’eau dévalant vers le Chassezac le plus souvent par l’intermédiaire de la rivière de Salindre a dégagé des collines dans les roches tendres, grès, marnes et argiles du trias et du lias que surmonte la pittoresque éminence de marnes et de calcaires de Ste Appolonie (327 m), butte témoin assez typique conservée en avant de la côte des Gras et où des soldats du pays, de retour des guerres de l’Empire, érigèrent une chapelle consacrée à Ste Appolonie (1817). De ce point culminant, on peut découvrir un remarquable panorama à 360 ° sur toute la commune et bien au delà. On peut voir les magnifiques et imposantes bâtisses en pierres de grès dispersées en de très nombreux hameaux et distinguer aussi des terrasses couvertes de vignes et parfois d’oliviers.

Au sud, les Assions ne possèdent qu’une faible partie de la petite plaine alluviale du Chassezac qui s’étend vers 140-130 m.

A l’est, le paysage est totalement différent, un vaste plateau de garrigue calcaire inculte et désertique, constitué par les assises supérieures du jurassique qui donnent ça et là des faciès ruiniformes qui rappellent ceux, tout voisins, de Païolive. Interrompus brutalement au sud par le beau canyon du Chassezac aux vertigineuses falaises où dominent les ruines du village fortifié de Cornilhon.

Sur ce plateau, on peut admirer de nombreux capitels (anciens abris de bergers), des murettes en pierres sèches...

Sous la dépendance du climat méditerranéen et des conditions d’exposition favorables, on y retrouve des espèces végétales typiques : oliviers, cades, chênes verts, plantes aromatiques...
La vigne est la culture principale avec un regain d’intérêt pour celle de l’olivier.
«Le vin des Assions passait dans le temps de la prospérité pour un des meilleurs de la contrée...»-extrait de «Monographies des paroisses du diocèse de Viviers» par le vicomte de Montvavel- 1896

Une quarantaine de gîtes ruraux,

des chambres d’hôte et une table d’hôte,


un centre de vacance pour familles, groupes et scolaires


vous attendent pour votre séjour dans notre commune.

Mais aussi : une piste de vélocross au pied du Puech, un terrain de boules sous les châtaigniers au Bosc, baignade au Chassezac, prêt de livres à la bibliothèque, où se déroulent également diverses animations (théâtre, contes, expositions diverses, fête de la musique... consulter panneaux d’affichage, office du tourisme Les Vans, inforoutes «manifestations» pour participer)

Plusieurs associations animent la commune durant toute l’année : fête votive en juillet, belote-loto en décembre, fête de l'école avec spectacle des enfants et repas en juin, carnaval en février-mars, gym, yoga, atelier chant...
Le club du 3ème âge se réunit le quatrième mercredi du mois pour jouer aux cartes, scrabble... et organise des sorties, voyages.

Les Vans, chef lieu du canton : musée, vieille ville, moulin à huile, son marché typique du samedi matin... Le Bois de Païolive, et ses célèbres rochers Les gorges du Chassezac La grotte de la Cocalière dans le Gard, à environ 15 kms De nombreux villages de caractère : Banne, Thines et son église romane, Naves, Gravières... crédit photographique: Yoan Mardelle, merci.